Techniquement, cette terre appartient au Royaume de Gwaldoer. Mais les dragons qui y règnent ont plus ou moins brûlé toute tentative de colonisation, si bien que personne ne s'aventure sur les Terres Immolées. Ou alors, c'est pour y finir en petit tas de cendres.

Les Monts Blancs s'étendent sur toute la côte nord de Gwaldoer, formant la limite entre la terre et les Eaux Gelées. Ils sont immenses, escarpés, et regorgent de dangers. Mais si on a un gros pull et un bon couteau, c'est un coin assez sympa.

Dans ce Royaume du Nord, le froid est omniprésent : d'immenses plaines enneigées, des lacs gelés... Si bien que les gens d'ici ont donc développé une spécialité fameuse dans le monde entier : les chaussettes en laine.

Ils marquent la frontière nord du Royaume d'Orbel. Monts millénaires, ils furent creusés par les Nains qui installèrent leur royaume souterrain. Par contre, il paraît que plus de la moitié du royaume est en réalité constituée de tavernes et de caves à bière.

C'est la région la plus occidentale du Royaume d'Orbel. Située au pied des Monts Elarion, elle est constituée principalement de collines basses et de marais. C'est donc une région humide aux paysages mornes, principalement habitée par les moustiques.

Elle entoure les Monts Elarion. C'est le domaine des Elfes, mais également d'autres créatures plus ou moins sympathiques. Sa végétation est dense, et il est facile de s'y perdre ; pour une chasse aux champignons, prévoyez donc des vivres pour environ trois mois.

Second haut lieu du peuple Elfe, ce lieu est également connu pour avoir abrité de nombreux temples magiques et religieux aujourd'hui en ruines. C'est le lieu rêvé pour les ermites, qui y ont d'ailleurs formé toute une communauté.

Cette région est composée de plaines agricoles et de petits villages qui forment un paysage cher à ses habitants. D'ailleurs selon eux, elle forme la plus grande partie du monde connu. Le reste, c'est "loin" et "pas ici", et ni l'un ni l'autre ne valent le coup d'y faire un tour.

Dans cette immense région se concentre l'activité du Royaume d'Orbel. Elle est constituée de grands champs agricoles et de petits villages, reliés par des routes commerciales qui sillonnent le pays de long en large. Il y aussi quelques vaches, des moutons et des lapins.

Autrefois région couverte d'une forêt luxuriante, ce n'est aujourd'hui presque plus que des plaines boisées. C'est pourtant resté une région de chasseurs et de bûcherons, qui revendiquent haut et fort leur héritage bien qu'il n'y ait plus rien à chasser ni à bûcheronner.

Ils ne sont pas très hauts, mais regorgent de dangers : chaque roc peut cacher une crevasse, chaque ombre peut cacher un précipice. Ces monts sont infestés de bestioles malfaisantes, comme les scorpions, les lézards, ou les dragons.

C'est un endroit aride, et pas très peuplé. Ses habitants sont principalement des marchands, puisqu'ils ne peuvent pas cultiver la terre. Ils ne peuvent pas non plus chasser, étant donné que les créatures qui occupent ces plaines désertiques sont dix fois plus forts qu'eux.

Presque entièrement gelée, il est totalement impossible de naviguer sur cette mer de glace. Les seuls bateaux que l'on y voit sont ceux d'inconscient qui ont voulu tenter l'impossible et qui, maintenant fichés dans la glace, font moins les malins.

Avec les Îles Jadesen en son centre, c'est une mer souvent naviguée. D'après certains, il y aurait de l'autre côté des trésors fabuleux ; beaucoup sont donc partis là-bas pour en savoir plus, ce qui n'a rien fait avancer puisqu'aucun n'est revenu pour en donner des nouvelles.

Ici se retrouvent tous les parias des trois royaumes. Théoriquement ces îles appartiennent au Royaume d'Orbel, mais la flotte royale est systématiquement envoyée retrouver les poissons, si bien que ce sont les pirates et autres brigands qui règnent sur l'archipel.

Généralement, les bateaux ne passent ici que pour faire du commerce, entre l'intérieur de la baie d'Orbel et la Mer de Jade, et encore, en longeant les côtes ; car il est dit que ces eaux sont dangereuses, et infestées de bestioles dont on préfère ne même pas connaître le nom.