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Les chemins campagnards de Lerot.

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Atreyu De Valhart

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MessageSujet: Les chemins campagnards de Lerot. Les chemins campagnards de Lerot. Icon_minitimeDim 10 Fév - 15:23

* Après les petites altercations entre notre guerrier et notre barde contre ces trois brigands, il est temps pour eux de s'en aller de ce village où ils n'ont pas trouvé le respect qui leur est dû. Les villageois regardent ces compagnons d'infortunes prendre route extérieure du village. Grimm le roux et Atreyu le maître d'armes.

Bien vite les sentiers battus s'étendent à perte de vue, les champs, les champs agricoles, les prés, les pâtures. Les petits bosquets, les chemins tortueux pour les chevilles. Les bosses, les fosses, Des chemins gravillonnés.Rien de spécial jusqu'à ce qu'ils arrivent à l'orée d'un bois aux arbres munis d'un feuillage dru.

Là leur aventure les mène tout deux au devant d'une caravane d'une vendeuse ambulante qui s'est faite attaquée par des peaux verte, des gobelins qui n'ont rien trouvé de mieux que de s'attaquer à ce chargement blessant la malheureuse l'ayant laissée là comme morte. Lorsque ceux-ci arrivent à sa hauteur l'aide est demandée.

" Aidez moi...J'ai mal, pitié. "

Atreyu s'approche d'elle laissant Grimm à l'écart, car sait-on jamais, un piège est bien vite tendu lorsque l'on a le coeur sur la main. " Que s'est il passé ? "

" Des gobelins, ils sont parti vers la forêt je ne sais pas vous en dire plus. "

" Grimm, tu as de quoi faire une compresse sur cette plaie qui suinte ? "
En espérant qu'il ne tourne pas de l'oeil le barde. " Tu peux faire une mélodie d'apaisement ? Il faut qu'elle se sente mieux, je sait quoi trouver comme plantes afin de lui faire un baume. "

Lorsqu'on regarde bien il y a aussi cette caravane presque retournée à la quelle une roue semble amochée, il y a du pain sur la planche. En prime il faut agir relativement vite car c'est le début de la soirée, la nuit arrivera d'ici trois quatre heures.
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Grim

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MessageSujet: Re: Les chemins campagnards de Lerot. Les chemins campagnards de Lerot. Icon_minitimeJeu 14 Fév - 13:35

HS ; Orbina ▬ Shaman

    Enfin, je prenais part à une aventure. Depuis le temps que cela m'était arrivé! Et en plus, avec quel genre d'aventurier j'étais entrain de m'élancer sur ces tortueux chemins d'un destin incertain ; un guerrier, un véritable guerrier. En quête de l'Enfant de Dragon. J'ignorais comment Baldur allait réagir, ne le connaissant que saoul - et n'ayant eu l'occasion de le côtoyer que durant une nuit.

    Je devais être un des bardes les plus heureux du continent ; je marchais joyeusement, avec entrain, malgré les quelques fois où je m'étais tordu les chevilles sur l'un ou l'autre vicieux cailloux. Il était étonnant comme j'avais toujours le don de faire des conneries, même avec toute la volonté du monde de faire bien. C'était peut-être une espèce de... malédiction? Etant donné que personne ne sait exactement d'où je viens, c'est tout à fait possible. Je serais alors Grim le maudit, à la place de Grim le Roux. Je ne sais pas ce qui est vraiment le pire.

    Quand, sur notre route, nous croisions une caravane et sa préposée propriétaire mal au point, je me redressai de tout mon haut, sur le qui-vive. Par tout les dieux, qui pouvait bien l'avoir attaqué d'une telle façon? Sûrement des gobelins ou quelque chose du genre - je n'étais pas vraiment un expert, voyez. En écoutant, un peu à l'écart - Atreyu menait avec zèle le rôle du chevalier servant/sauveur - je fus presque fier d'avoir vu juste sur l’identité de ses agresseurs. Je surveillai la route, regardant de chaque côté, une moue légèrement inquiète sur le visage quand mon compagnon m'adressa la parole. Si j'avais des compresses? Bien sur que non. J'étais pas médecin non plus. M'enfin, je m'abstins de toute réflexion du genre - après tout, j'étais le champion pour m'attirer les foudres de mon entourage, autant éviter d'énerver ce presque-inconnu, même s'il m'avait peu avant défendu. J'eus une petite moue témoignant de ma compassion pour la souffrance que la dame devait endurer avant de m’assoie à côté d'elle et de commencer à fouiller mon sac.

    - Je suis barde, pas médecin en fait et je m'appelle Grim. Grim le Roux. Je lui adressai un grand sourrie auquel elle ne me répondit bien sur pas avant de retourner à mes fouilles quasi archéologique avant de m'écrier, tendant un bout de tissus qui devrait faire l'affaire ; C'est votre jour de chance ma petite dame!

    Je m'abstins de partir dans un grand discours dont j'avais le secret - ceux dont peu de gens pouvaient se vanter de comprendre l'entierté du sens - me concentrant sur la précédente demande du guerrier qui lui, partait à la recherche de quelques herbes.
    Doucement, avec une délicatesse et une adresse que peu de gens me connaissaient, je vérifiais l'accordage de mon instrument avant d'en faire délicatement résonner les cordes. Je me souvins des leçons d'un shaman un peu louche que j'avais croisé, une fois que je m'étais perdu dans ses bois. Les paupières à mis-clos, je laissa les notes s'échapper doucement de ma gorge, formant une suite étrange de sons sans vraiment de sens ou de but précis ; à part celui d'apaiser cette âme en peine, bien entendu. C'était dans ces instants-là que j'aimais à un point sans pareil ma position de barde ; quand enfin, le peu de talent que les dieux m'avaient accordé semblaient utile à quelqu'un.
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Atreyu De Valhart

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MessageSujet: Re: Les chemins campagnards de Lerot. Les chemins campagnards de Lerot. Icon_minitimeDim 17 Fév - 14:32

* Tout avais si bien commencé dans cette journée, et pourtant tout part en vrille allant à du cent à l'heure. Au départ de cette journée le fameux maître Durzo faisait encore partie de ce monde. Je n'étais qu'un guerrier sous les ordres d'un grand maître d'armes. Pour finir 0j'ai appris que ce dernier tente désespérément de se débarrasser d'un dragon millénaire et qu’apparemment il aurait absorbé son âme afin que le monde se porte à merveille mais non il fallait que ça se passe autrement ! Durzo n'avait plus la possibilité de contenir la force de ce dragon et maintenant me voila fiché avec l'a^me d'un dragon et l'esprit d'un grand maître d'armes. Comment je vais m'en sortir de guêpier au final ?

Bon après ça ok, mais ces facilités déconcertantes pour se débarrasser d'assaillants comme je l'ai fait c'est pas si négatif mais si jamais je ne m'en sortait pas ? C'est pour ça que la venue de Grimm est une aubaine ! Il connaitrait apparemment un certain Baldur qui s'y connait en dragon aussi. Alors pourquoi pas aider le maître Durzo à se débarrasser de l'âme de ce dragon millénaire ? Quitte même à y perdre la vie... La route est longue et sinueuse, quelques mots échangés avec le barde mais plus on s'avance plus les questions se chamboulent dans ma tête. Je ne tiens pas à être une menace pour quiconque dans ce monde. C'est vers la fin de cette journée de marche que...

Sortant de ses pensées le jeune guerrier tombe nez à nez avec le barde devant un spectacle qui laisse guère place au sourire. Les compagnons de route apprennent que des gobelins se sont attaqués à une marchante ambulante qui se trouve au sol agonisant. Une chance pour la personne blessée notre barde ne part pas dans un discours qui dure vingt plombe car cette personne en cet état agonisant s'emparerait bien d'une des dagues de Grimm afin de mettre fin à ses jours. Mais ça été lors de la marche Grimm n'a pas eu la langue trop pendue, surement qu'il n'a pas assez d'eau. Pendant que le barde s'occupe des premiers bandages le guerrier quand à lui s'est occupé de se saisir de quelques plantes aux vertus médicinale préparant le tout par la suite afin d'en créer une pâte en broyant ces bénéfices de la nature.

Le voici revenu et bien vite les plaies de la jeune femme se voient enduite de cette pâte brunâtre qui ne donnent pas trop envie qu'on l'étale sur son corps. " Je suggère que l'on fasse un tour de garde, dormir quelques heures chacun notre tour Grimm et nous partirons demain matin à la recherche de ces gobelins. Ainsi on va pouvoir s'occuper d'elle et échafauder un plan afin de ne pas se faire avoir comme des bleus par des bestioles pareilles. De toute façon on ne pourrait s'en aller, une roue du carrosse est foutue. ' Le guerrier s'adresse à la femme lui demandant son nom et se présentant ainsi que Grimm. " Je suis Atreyu et vous ? " " Mon nom est Thalyssa et je devais me rendre vers le Nord au prochain village qui se trouve encore à une demi journée d'ici. Si vous pouvez m'aider jusque la je vous serais très reconnaissante à vous Monsieur Grimm et vous Monsieur Atreyu. "

Mais lorsque l'on voit la femme on pourrait la confondre avec une gitane ou une gypsy vu les couleurs baroques de ses tenues en abondance. Elle a de la chance d'être encore en vie malgré la stupidité des gobelins il vaut mieux éviter de croiser leur chemin lorsqu'on est pas habitués à se battre.
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MessageSujet: Re: Les chemins campagnards de Lerot. Les chemins campagnards de Lerot. Icon_minitimeSam 23 Fév - 12:22

    Il était impressionnant avec quel zèle et quelle facilité Atreyu prenait les directives. J'étais incapable d'une telle chose ; je doutais en permanence de mes actions et ne me permettait jamais de donner - même ne fusse que suggérer - un ordre à une autre personne que moi. Et à vrai dire, cette situation ne me dérangeait pas. Les meneurs ont certes la chance de se voir écouter et de devoir obéir à un nombre bien moins grand de personnes, mais ils ont toujours la pression de tout un monde sur leurs épaules. J'étais loin de me douter à quel point c'était le cas pour ce jeune homme que j'avais rencontré par hasard, dans une auberge hobbite, il y avait de cela si peu de temps. Je ne connaissais que très peu de choses sur sa personne, ayant évité de l'assaillir de mille et une question et me faisant violence pour ne pas commencer à déblatérer durant de longues heures sur mes diverses mésaventures et toutes ces autres sortes d'histoires que seul moi devait trouver captivant. Je n'avais pas envie qu'il se lasse de moi, qu'il regrette de m'avoir accordé la permission de le suivre et surtout, je voulais éviter de me confronter à un pareil guerrier. Je savais me défendre, certes, mais j'étais bien loin de son niveau - et c'était peu dire.

    Je me contentai d’acquiescer aux paroles de mon compagnon, m'étant déjà présenté à la dame. Elle semblait tellement reconnaissante, tellement soulagée, de voir deux hommes débarquer comme de vrais gardiens. Nous aurions très bien pu être d'affreux malfrats, prêts à abuser d'elle, dans sa position de détresse absolue. Mais non, dans son malheur, elle avait une chance incroyable.
    Quand elle mentionna qu'elle se rendait vers le Nord, je me redressai un peu, lançant un regard à Atreyu. N'était-ce pas là, la même destination que nous-même? Peut-être pourrions-nous faire route ensemble, après avoir débusqué ces terribles gobelins - bien que cette idée me laissait quelque peu septique. Chercher la confrontation avec ces petites bêtes ne me plaisaient qu'à moitié.

    - Ne vous inquiétez, ce jeune homme est le meilleur guerrier que j'ai croisé depuis bien longtemps. J'avais adressé à ces mots à la demoiselle aux longs cheveux de jais, un sourire se voulant rassurant au bout des lèvres. Si je ne pouvais la défendre contre une armée de gobelins, j'avais au moins le mérite de pouvoir un peu réchauffer son âme.

    Après avoir posé délicatement ma dextre sur son épaule afin d'appuyer mes paroles, je me levai et approchai de la caravane, y jetant un coup d'oeil. Les mains sur les hanches, je tournai la tête pour mieux observer, me concentrant sur cette roue fameusement amochée. A en croire ses vêtements et les marchandises qu'elle transportait, elle s'avérait être une gitane, ou quelque chose s'en rapprochant. Mais... Ne voyageaient-ils pas en groupe? J'avais souvenirs de longues files de caravanes, d'où s'échappaient des chants, des cris de joie et de colère, avec des chevaux piaffant et hennissant autour, tirant les carrioles, s'ébrouant, traînant la patte en arrière. Peut-être me trompai-je. Je me retournai vers Atreyu, afin de lui adresser ces quelques mots. "Dis-moi ce que je peux faire et je le ferai." J'appuyai mes mots d'un signe de tête qui se voulait déterminé ; je n'étais peut-être pas un bon dirigeant mais j'étais un parfait subordonné.
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MessageSujet: Re: Les chemins campagnards de Lerot. Les chemins campagnards de Lerot. Icon_minitimeMer 27 Fév - 18:26

Le temps de revenir avec ses plantes, le guerrier prépare cette mixture qui devient vite un onguent. Les plantes écrasées rejettent leurs corps gras et bénéfiques pour la santé. L’œil doré du guerrier inspecte la roulotte par la suite. Quelques petits coups de regards vifs sans démontrer qu'il prête attention à cette dernière.

" Mettez ceci sur vos plaies ça aidera à la cicatrisation. "

La nuit pointe son nez. La pénombre s'installe.

" On peut toujours s'installer dans la roulotte afin de passer la nuit. Au moins ça sera ça de gagné pour la chaleur et ça pourra éviter de faire un feu au risque de se faire repérer."


Bien évidemment il faut que la dame accepte. Mais vu l'accoutrement de cette femme, il s'agit là d'une gypsie. Le genre de gemme qui mène une vie de bohème. Venir en aide d'accord mais vaut mieux veiller à ses poches. Est-ce qu'il faut essayer de trouver les gobelins le lendemain matin ?

Pour une fois le mieux serait de trouver un moyen de réparer cette roue dès la première heure du levé du soleil et partir de ce chemin au plus vite. Rejoindre le Nord est son objectif.

" Merci De te donner du mieux que tu peux Grim.Vous prendrez le deuxième tour de garde, je vais veiller cette nuit car on ne sait jamais. "


Il semble bien silencieux depuis qu'il y a cette femme. De la timidité peut être. Ce qui est sur pour le moment il n y a rien de spécial si ce n'est que la nuit s'installe dorénavant.

" Hum j'espère qu'il y a de quoi manger, j'ai un peu faim. En plus nous avons un barde pour égayer la soirée."

Héhé comment forcer un pauvre barde qui n'a pas confiance en lui à chanter, parler, conter lorsqu'on lui demande. C'est quand même salopard cette technique mais si ça peut l'aider pourquoi pas, et puis il n'y a pas qu'en se battant que l'on peut aider les quidams. Des fois en leur forçant la main ça peut faire avancer.
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MessageSujet: Re: Les chemins campagnards de Lerot. Les chemins campagnards de Lerot. Icon_minitime

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